Distribution
Federico Altare, flûte
Nadja Dornik, piano
Programme
Saint-Saëns, Romance, pour flûte et piano
Debussy, Sonate pour violon et piano (transcription)
Casella, Siciliana e Burlesca
Strauss, Sonate en mi bémol majeur, opus 18, pour violon et piano (transcription)
Gluck, Orphée et Eurydice, Danse des Ombres Heureuses
Présentation
À une époque d’affrontements sous-tendus par des sentiments patriotiques particulièrement exacerbés en France, Strauss bénéficie, quant à lui, d’une notoriété inégalée en Allemagne. Remontant plus haut en chronologie, les compositeurs français s’intéressent particulièrement au chevalier de Gluck. Ainsi Debussy déclare-t-il, à son sujet : « Vous fûtes un musicien de cour, votre art fut essentiellement d’apparat et de cérémonie. De vous avoir connu, la musique française a tiré le bénéfice assez inattendu de tomber dans les bras de Wagner. Sans vous, l’art musical n’aurait pas demandé son chemin à des gens trop intéressés à le lui faire perdre ! ». D’Indy tempère néanmoins la virulence du propos de Debussy, en ces termes : « Bien qu’étranger de naissance, Gluck se rattache absolument par ses chefs-d’œuvre à l’art français !».
Coproduction Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris / musée de l’Armée
Ce concert fait partie des Cycles Jeunes talents – Premières armes et l’Esprit de Locarno (À l’occasion du centenaire des accords de Locarno de 1925)